Les habitants du marais de Pen-Mané

LES HABITANTS DU MARAIS

Réalisation : La Mémoire Des Minahouets -  ©2009/LMDM/LRX/90 ANS LOC/MAR-PEN - Réactualisation : Mars 2023
- Crédit photos : Patricia FAYOT, Chris MULLER - Eric ENIZAN - Christian LE ROUX -



En cours de réactualisation

Depuis sa création, le marais de Pen-mané a vu l'arrivée de nombreuses espèces. Retrouvez en quelques unes à travers ce reportage photo. Une exposition, présentée au 26 grande rue, a fait l'objet d'un album photos réalisé par un membre du groupe.

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Ragondin surpris sur la digue
photo : E ENIZAN

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Ragondin sur le marais gelé
photo : Chris Muller

Les tous premiers mamifères aperçus dans le marais furent les rats musqués. Les ragondins les ont progressivement remplacé.

Le rat musqué
Ce rongeur, originaire d'Amérique du Nord, a été introduit en Europe au début du XXe siècle pour y être élevé pour sa fourrure. Certains individus ayant réussi à s'échapper, ont progressivement colonisé tous les cours d'eau d'Europe de l'ouest. Reconnu comme le mammifère le plus commun de nos rivières dans les années 60 , il y cause d'importants dégâts.
D'une longévité de 3 à 4 ans en milieu naturel, il peut atteindre 10 ans en captivité. Il mesure entre trente et quarante cm de long et son poids peut aller jusqu'à 1,5 kg.
Le premiers individus aperçus sur la commune provenaient de la zone humide créée par l'endiguement, par la marine Nationale, de l'anse de Beg Er men où ils s'étaient implantés. Certains individus, traversant le Blavet ont été aperçu par des pêcheurs. Et l'endiguement de l'anse de Pen-Mané et la formation du marais ont fortement contribué à sa migration.

Le ragondin

Ce rongeur semi-aquatique fait partie de la famille des Echimyidae ou rats épineux. Originaire d'Amérique du Sud, il a été introduit au 19°siècle pour l'exploitation de sa fourrure.  Plus gros que le rat musqué, le ragondin se différencie du castor par sa queue de section ovale alors que ce dernier possède une large queue plate.
Son arrivée dans le marais de Pen-Mané a été suivie d'une quasi totale dispartition de la population de rats musqués.


De nombreux oiseaux s'y reproduisent à l'image du phragmyte aquatique qui est à l'origine de la protection du marais. Si celui-ci est difficile à observer, son cousin le phragmyte des joncs fait régulièrement l'objet de belles photographies. Cependant d'autres espèces sont beaucoup plus visibles au quotidien...

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Le phragmyte aquatique

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Le phragmyte des joncs ou paruline des joncs

Caractéristique distinctive : Contrairement à la paruline des joncs, le phragmite aquatique est reconnaissable à la bande jaune pâle située sur le dessus de sa tête et au dessus des yeux.

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Couvée de Colvert
photo : Eric Enizan

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Bernache cravant
photo : Chris Muller

De nombreux échassiers fréquentent également notre marais à l'image du Héron cendré, de l'Aigrette ou des Chevaliers,  aboyeur ou gambette.

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Le chevalier aboyeur
photo : Eric Enizan

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Le chevalier gambette
photo : Chris Muller

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La foulque

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Le héron cendré

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L'Aigrette garzette

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Femelle col vert

La Foulque macroule et le cygne tubercule ont trouvé dans la roselière un havre propice à leur reproduction

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Cygnes tubercules
photo : Chris Muller

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Foulque macroule
photo : Chris Muller

Des barges à queue noire, des Ibis sacrés ou des spatules viennent régulièrement s'y poser pour le plus grand bonheur des promeneurs et des photographes animaliers.

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Barge à queue noire
photo : Eric Enizan

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Ibis sacrés
photo : Chris Muller

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Spatules
photo : Chris Muller

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